Le Soudan – Le pays et sa histoire

Avec un territoire de 2, 376,000 kilomètres carré de superficie et une côte de 716 kilomètres de longueur, Le Soudan est le plus large pays en Afrique.

Plateaux et plaines prédominent. On peut trouver des Montagnes derrière la côte de la Mer Rouge, au sud et à l’ouest du pays.

Des hautes terres intérieures de conséquence, sont les Montagnes de Nubie, à l’ouest du Nil Blanc.

Tous les ruisseaux principaux coulent vers le Nil Blanc et le Nil Bleu qui se rencontrent au nord de Khartoum pour former la rivière du Nil.

Des marais extensifs au sud, en particulier au long de Bahr al Ghazal (à la partie sud du Nil Blanc).

La pluie est rare et occasionnelle au désert oriental et relativement abondante et fréquente (saisons de pluie de six au Neuf mois) au tiers sud du Soudan.

En la plupart des années le tiers central a assez de pluie pour l'agriculture mais la manque de pluie dans les années 1980 et 1991 a causé de la sécheresse.

De tempêtes de poussière (qui précèdent souvent les orages de pluie) communes au Nord et aux parties nord du Soudan central réduisant la visibilité et causant beaucoup de malaise.

Les températures moyennes et maximum quotidiennes généralement hautes; les températures du désert souvent tout à fait fraîches la nuit.

Le recensement de 1983 règle la population à 21.6 millions de personnes ; Évaluation de population de juillet 1990 approximativement 25 millions.

Taux de croissance annuel entre 2.8% et 3.1%. La Moitié de population au-dessous de dix-huit ans. Environ 20% de population urbaine, concentrés principalement dans trois villes -- Khartoum, Omdurman, et nord de Khartoum.

Il y a environ 400 langues, mais l'arabe est la langue primaire et officielle.

L'anglais est une deuxième langue commune dans le sud. D'autres langues incluent Bedawiye employé par Beja et divers dialectes du Niger-Kurdufanian et du Nilo-Saharan.

La plus grande catégorie ethnique en 1983 (presque 40% du total, presque 55% dans le nord) comporte ceux qui se considèrent des Arabes, mais c’est une catégorie intérieurement dédoublée par des loyautés régionales et tribales à de divers groupes politico-religieux musulmans.

Les groupes musulmans (mais non-Arabes) principaux sont Nubiens en Beja du nord et nomade dans le nord-est, et Fur dans l'ouest. Les groupes méridionaux de non Musulmans incluent le Dinka

(plus de 10% de la population totale et 40% dans le sud), le Nuer, et le nombreux plus petit Nilotique et d'autres groupes ethniques. Plus que la moitié de la population totale sont des musulmans, la plupart vit dans le nord où les musulmans constituent 75% ou plus de population.

Relativement peu de chrétiens, la plupart vit dans le sud.

La plupart des personnes au sud et la minorité substantielle dans les adhérents du nord de diverses indigènes de religions.

L'agriculture et le bétail soulevant fournie la vie pour environ 80% de la population et approximativement 95% d'exportations dans l'agriculture du début des années 90

L’agriculture caractérisée par le moderne secteur du marché orienté de fermes irriguées et mécanisées dans la partie centrale du pays et de larges secteurs traditionnels engagés dans des activités de subsistance ailleurs.

Les principales récoltes modernes du secteur sont coton, sorgho, arachides, canne à sucre, blé, sésame.

Les récoltes traditionnelles du secteur sont sorgho, millet, sésame, arachides.

Le SOUDAN, COMME PLUSIEURS PAYS AFRICAINS, est formé de nombreux groupes ethniques.

À la différence de la plupart des états, Le Soudan a deux divisions distinctes: le nord, qui consiste largement d’Arabes et Musulmans, le sud, ou  prédominent des peuples noires Nilotiques, quelque uns sont membres dans des associations religieuses indigènes, d’autres sont des chrétiens. La politique britannique durant le condominium Anglo-égyptien (1899-1955) a intensifié la fissure car les britanniques ont établi des administrations séparées pour les deux régions et interdire aux  nordiques d’entrer au sud. Dans les années 1990, plusieurs méridionaux continuent à avoir peur d’être régi par les nordiques

Qui n’éprouvent pas de familiarité avec leurs croyances et traditions ethniques et veulent imposer leurs institutions nordiques sur eux.

Étant donné sa proximité de l’Égypte, et la centralité de la rivière du Nil que les deux pays partagent, il n’est pas étonnant que historiquement l’Égypte a influencé le Soudan d’une manière significative en particulier la région du nord du pays.

Cush

Le premier record historique du Soudan du nord est d’origine égyptien, qui décrit la terre en amont à partir de la première cataracte nommé Cush, pour "misérable." Pour plus de 2,000 après l’ancien royaume (c.a. 2700-2180 av. Jésus Christ.)

Les activités politiques et économiques de l’Égypte déterminent l’histoire de la région centrale du Nil, 

Même durant les périodes intermédiaires quand le pouvoir politique égyptien à Cush décline.

L’Égypte exerce une profonde influence culturelle et religieuse sur le people Cushite.

Au cours des siècles, le commerce se développait. Les caravanes égyptiens transportent les grains à Cush

Et retournent à Assouan avec de l’ivoire, l’encens, cuir, et pierre précieuse (une pierre utilisée dans la fabrication de joaillerie et de flèches) pour la cargaison sur le Nil. Les commerçants Égyptiens ont particulièrement évalués l’or et les esclaves, comme servants domestiques, concubines, et soldats à l’armée du pharaon.

Les expéditions militaires égyptiennes pénètrent à Cush régulièrement durant l’ancien royaume.  

Ailleurs, il n’ y avait aucune tentation d’établir une présence permanente à la région avant le royaume moyen (C.a. 2100 -1720 av. Jésus Christ) Lorsque l’Égypte a construit un réseau de forts au long du Nil à l’extrême sud comme

À Samnah, au sud de l’Égypte, pour garder le passage de l’or des mines à Wawat.

Vers 1720 av. Jésus Christ, les nomades asiatiques nommés Hyksos envahissent l’Égypte, mettant terme au moyen royaume, continuant à Cush, et détruisant les forts au long du Nil.

Pour remplir le vide après la retraite des Égyptiens, un royaume indigène distinct culturellement s’émerge à Kerma, à jour Dongola.

Après la reprise du pouvoir égyptien durant le Nouveau Royaume (c.a. 1570 - 1100 av. Jésus Christ), le pharaon Ahmosis I a incorporé Cush comme une province égyptienne gouvernée par un vice roi. Pourtant le règne de l’Égypte sur Cush s’étende en bas vers le 4ème cataracte,

Les sources égyptiennes énumèrent des zones de tributaire accédant à la Mer Rouge et en amont au confluent du Nil Bleu et du Nil Blanc.

Les autorités égyptiennes ont assuré la loyauté des chefs locaux en obligeant leurs enfants à servir à la cour du pharaon. Les chefs locaux rendent hommage à l’Égypte sous forme d’or et des esclaves

Une fois que l'Égypte avait établi l’autorité politique sur Cush, les officiers et les prêtres ont joint le personnel militaire, les marchands, et les artisans pour se rejoignent à la région.

La langue copte, parlée en Égypte, est devenue largement utilisée dans les activités quotidiennes.

L’élite de Cushite ont adopté les dieux égyptiens et ont construit des temples comme ceux dédiés au dieu soleil Amon.

Les temples sont restés des centres de culte religieux officiel jusqu'à l’apparition du christianisme à la région au sixième siècle. Quand l'influence égyptienne décline ou a succombé à la domination étrangère, l'élite de Cushite s'est considérée comme des champions d’authentiques valeurs culturelles et religieuses égyptiennes.

Vers le onzième siècle av. J.C., l'autorité des dynasties du nouveau royaume avait diminué, et terminant le pouvoir égyptien sur Cush. Il n'y a aucune information sur les activités de la région au cours des 300 années à venir.

Au huitième siècle av. J.C., cependant, Cush a réapparu comme royaume indépendant régné de Napata par une succession agressive de monarques qui ont graduellement prolongé leur influence en l'Égypte.

Environ 750 av. J.C, un roi de Cushite appelé Kashta a conquit la haute Égypte et devient souverain de Thèbes jusqu'à approximativement 740 av. J.C.

Son successeur, Piankhy, a soumis le delta, réunit l’Égypte sous la vingt-cinquième dynastie, et a ouvert la voie à une succession des rois qui ont régné sur Cush et Thèbes pendant environ cent ans.

L'intervention de la dynastie dans la région de la Syrie moderne a causé une confrontation entre l'Égypte et l'Assyrie. Quand les Assyriens dans la revanche ont envahi l'Égypte, Taharqa (688-663 av. J.C.), le dernier pharaon de Cushite, s’est retiré et a renvoyé la dynastie à Napata, où il a continué à régner Cush et a prolongé ses dominions au sud et à l'est.

Méroé

La dynastie succédant l’Égypte échoue à assurer le contrôle sur Cush. En 590 av. J.C., pourtant, une armée égyptienne a pillé Napata, elle a quitté la cour Cushite pour s’installer dans un lieu plus sécurisé à Méroé près de la Sixième cataracte.

Pour plusieurs siècles après cela, le royaume Méroétique s’est développé indépendamment de l’Égypte qui a passé successivement sous la domination Perse, Grecque, et finalement Romaine. Durant l’apogée de son pouvoir au second et au troisième siècle av. J.C., Méroé s’est étendu à une région sur la troisième cataracte au Nord vers Sawba.

La tradition pharaonique persiste parmi une succession de souverains à Méroé, qui a levé des stèles pour enregistrer les achèvements de son règne et érigé des pyramides pour contenir leurs tombes. Ces objets et les ruines des palais, temples et bains à Méroé témoignent un système politique centralisé qui emploie les habiletés des artisans et commandent le  labeur et la force du travail. Un système d’irrigation bien organise a permis à la région de supporter une densité de population plus que possible d’ailleurs.  Par le premier siècle av. J.C. l’usage des lettres hiéroglyphes a permis au script Méroétique qui adapte le système d’écriture égyptienne à une langage indigène, nubienne parlé après par le peuple de la région.

Le système de succession à Méroé n’est pas nécessairement héréditaire; la personne la plus estimable de la famille royale devient roi. Le rôle de la reine mère au processus  de la sélection était crucial pour  faciliter la succession. La couronne passe de frère au frère (ou soeur) et lorsqu’il n’ y a plus de frère ou sœur entre père et fils.

Cependant Napata a resté le centre religieux de Méroé, au nord de Cush éventuellement est tombé au désordre sous la pression des Blemmyes, des nomades rapaces de l’est du Nil. Pourtant, le Nil continue à donner à la région l’accès au Monde Méditerranéen. En addition, Méroé maintenait le contact avec les commerçants Arabes et Indiens au long de la côte de la Mer Rouge et incorporait des influences Hellénistiques et Hindo à sa vie quotidienne. Une évidence suggère que la technologie métallurgique peut être transmise vers l’ouest à travers la ceinture de Savanne à l’ouest de l’Afrique.

Les relations entre Méroé et l’Égypte n’étaient pas toujours pacifiques.

En 23 av. J.C., en réponse aux incursions de Méroé à la Haute Égypte, une armée romaine s’est déplacé au sud et a rasé Napata. Le commandant Romain a abandonné rapidement la région, cependant très pauvre pour garantir la colonisation.

Au deuxième siècle, les Nobataé ont occupé la banque occidentale du Nil au nord de Cush. On croyait qu’ils faisaient partie de plusieurs bandes bien armées de chevaux, de chameaux guerriers qui offrent leur protection à la population

Méroétique. En fin de compte, ils s’entre marient et se sont intégrés dans le peuple Méroétique comme une aristocratie militaire.

Environ le Vé siècle, Rome a subventionné les Nobataé et utilise Méroé comme chemin de fer entre L’Égypte et les Blemmyes. Pendant ce temps, l’ancien royaume Méroétique s’est contracté à cause de l’expansion de Axoum, un  état Abyssinien puissant à L’Éthiopie moderne de l’est.

A l’an 350, une armée Axoumite a capturé et détruit la cité de Méroé, mettant terme à l’indépendance de ce royaume.

La Nubie Chrétienne

Vers le sixième siècle, trois états se sont émergés comme les héritiers politiques et culturels du royaume Méroétique.

Nobatia au nord, connue comme Ballanah, ayant de capitale Faras, ce qui est maintenant L’Égypte; le royaume ancienne, Makuria, centrée à Dongola, la vieille ville sur le Nil environ 150 kilomètres au sud de la moderne Dongola; et Alwa, au cœur de la vieille Méroé au sud, ayant de capitale Sawba.

Au trois royaumes, les guerriers aristocrates règnent sur les populations Méréotiques des cours royales où les fonctionnaires portent des titres Grec en émulation de la cour Byzantine.

Les premières références pour les successeurs des royaumes nubiens sont enregistrées par les Grecs et les auteurs Coptes de la conversion des rois nubiens à la Christianité au sixième siècle.

Selon la tradition, un missionnaire envoyé par l’impératrice Byzantine Théodora arriva à Nobatia et commença à prêcher l’évangile environ 540.

Il est possible que le processus de la conversion ait commencé plus tôt, pourtant, sous l’égide des missionnaires Coptes de L’Egypte, qui au siècle précèdent a apporté la Christianité aux Abyssiniens.

Les rois nubiens ont accepté le monothéisme de la Christianité pratiqué en Égypte et ont reconnu l’autorité spirituelle du patriarche copte de l’Alexandrie sur l’église nubienne.

Une hiérarchie d’évêques nommée par le patriarche copte et consacrée en Égypte a dirigé les activités de l’église et exerce un pouvoir séculaire considérable.

L’église sanctionne un sacerdotal de la royauté, confirmant la légitimité royale. A son tour, le monarque a protégé les intérêts de l’église. Le rôle de la reine mère dans le processus de la succession est parallèle à celui de la tradition matriarcale de Méroé.

Parce que les femmes ont transmis le droit de succession, un fameux guerrier, pas de la famille royale, peut être nominé roi à travers un mariage avec une femme à la ligne de succession.

 L’émergence de la Christianité ré introduit la civilisation Méditerranéenne et renouvelle les liens culturels et idéologiques de La Nubie avec L’Égypte.

L’église encourage la lecture en Nubie à travers ses clergés égyptiens formés et ses écoles monastiques et cathédrales. L’usage du Grec dans la liturgie éventuellement mène au langage nubien, qui était écrit en utilisant un alphabet indigène qui combine des éléments des anciens scripts Méréotiques et Coptes. Copte, cependant, apparu souvent sous forme de cercles ecclésiastiques et séculaires.

De plus, les premières inscriptions indiquent une connaissance du Grec colloquial en Nubie remontant au Douzième siècle.

Après le Septième siècle, L’Arabe a gagné de l’importance dans les royaumes Nubiens, particulièrement comme moyen pour le commerce. Les royaumes chrétiens Nubiens, qui ont survécu pendant plusieurs siècles, ont réalisé leur apogée de la prospérité et de la puissance militaire aux neuvième et dixièmes siècles. Cependant, les envahisseurs arabes musulmans, qui en 640 avaient conquis l'Égypte, ont constitué une menace aux royaumes chrétiens de Nubiens.

La plupart des historiens considèrent que la pression des arabes a forcé les Nobatiens et les Muqurra à se fusionner dans le royaume de Dongola autrefois avant 700. Bien que les Arabes aient bientôt abandonné des tentatives d’affaiblir la Nubie par force. La domination musulmane sur l'Égypte l'a souvent rendu difficile à communiquer avec le patriarche copte ou pour obtenir le clergé Égyptien instruit. En conséquence, l'église Nubienne est devenue isolée du reste du monde chrétien.

La Venue de l'Islam

La venue de L’Islam a par la suite changée la nature de la société soudanaise et a facilité la division du pays dans le nord et le sud. L'Islam a également stimulé l'unité politique, la croissance économique, et le développement éducatif parmi ses adhérents ; cependant, ces avantages ont été limités en grande partie aux centres urbains et commerciaux.

La diffusion de l'Islam a commencé peu de temps après la mort du prophète Mohammad en 632. À ce moment là, lui et ses partisans avaient converti la plupart de tribus et de villes d'Arabie en Islam (littéralement, soumission), que les musulmans ont maintenu, ils ont uni le croyant individuel, l'état, et la société sous la volonté de Dieu.

Les gouverneurs islamiques ont exercé, donc, l'autorité temporelle et religieuse. La loi islamique, qui a été dérivée principalement du Coran, a renfermé tous les aspects des vies des croyants, qui se sont appelés Musulmans (ceux qui se soumissent à la volonté de Dieu).

Dans une génération de la mort de Mohammad, les armées arabes avaient porté l’Islam au nord et à l'est d'Arabie, à l’Afrique du Nord. Les musulmans ont imposé leur autorité politique sur les territoires conquis au nom du calife (le successeur du Prophète en tant que chef terrestre suprême de l'Islam). Les armées islamiques ont gagné leur première victoire africaine du nord en 643 à Tripoli (en Libye moderne). Cependant, la subjugation musulmane de toute l'Afrique du Nord a pris environ soixante-quinze ans. Les Arabes ont envahi la Nubie en 642 et encore en 652, quand ils ont étendu le siège à la ville de Dongola et ont détruit sa cathédrale.

Les Nubiens ont construit une défense forte, cependant, faisant les Arabes accepter un armistice et retirer leurs forces.

Les Arabes

Le contact entre les Nubiens et les Arabes pré datait la venue de l’Islam, mais l’arabisation de la vallée du Nil était s’est produit graduellement à travers une période de 1,000 ans. Les nomades arabes ont continuellement erré dans la région cherchant de frais pâturage.

Les marchands arabes ont fait des affaires aux ports du Mer Rouge pour épices et slaves.

L’intermariage et l’assimilation ont aussi facilité l’arabisation. Après l’échec des tentatives initiales de conquêtes militaires, le commandant Arabe en Egypte, Abd Allah ibn Saad, conclut la première dans une série de traités réguliers renouvelés avec les Nubiens.

Ainsi avec quelques brèves interruptions, étaient les relations entre les deux peuples pour plus de 600 ans.

Tant que les Arabes règnent sur l’Égypte, il y avait de la paix dans les frontières Nubiens.

Cependant les Non Arabes ont pris contrôle sur le Delta du Nil. La tension apparaît à la Haute Égypte.

Les Arabes ont bien compris les avantages commerciaux des relations pacifiques avec la Nubie et ont employé le traité pour s’assurer que le voyage et le commerce continuent à travers les frontières.

Le traité a également contenu des arrangements de sécurité par lequel les deux parties aient convenu que ni l'un ni l'autre ne viendraient à la défense de l'autre en cas d'une attaque par un tiers. Le traité a obligé tous les deux à échanger l'hommage annuel comme symbole de bonne volonté, les Nubiens comme esclaves et les Arabes comme grain. Cette formalité était seulement une marque des échanges qui se sont développés entre les deux, non seulement dans ces marchandises mais également dans les chevaux et les produits manufacturés apportés à la Nubie par les Arabes et dans l'ivoire, l'or, les bijoux, de la gomme arabique, et la bétail ramenés par eux en Egypte ou embarqués en Arabie.

L’acceptation de ce traité n’indique pas la soumission des Nubiens aux Arabes, mais néanmoins le traité a imposé des conditions pour une amitié avec les Arabes qui a éventuellement permis aux Arabes de réaliser une position privilégiée en Nubie. Par exemple, les provisions du traité permettent aux Arabes d’acheter des terres des Nubiens au sud de la frontière à Assouan.

Les marchands arabes ont établi des marchés les villes nubiennes pour faciliter l'échange du grain et des esclaves.

Les ingénieurs arabes ont dirigé l'opération des mines à l'est du Nil dans lequel ils avaient l'habitude d'employer des esclaves en labeur pour extraire l'or et des émeraudes. Les pèlerins musulmans en route à Mecca ont voyagé à travers la mer rouge par des ferries d'Aydhab et Sawakin, les ports qui ont également reçu des cargaisons bondissent d'Inde en Égypte. Les généalogies traditionnelles tracent l'ascendance de la majeure partie de la population mélangée par la vallée du Nil aux tribus arabes qui ont émigré à la région pendant cette période.

Des populations ne parlant pas l'Arabe prétendent être d'origine arabe. Les deux groupes les plus importants parlant l'Arabe à émerger dans Nubie étaient le Jaali et le Juhayna (voir les groupes ethniques, ch. 2). Tous les deux ont montré la continuité physique avec la population préislamique indigène. Prétendant ayant comme ancienne descente "Quraysh", la tribu du prophète Mohammad. Historiquement, le Jaali ont été les fermiers sédentaires et les troupeaux ou les citadins qui vivent le long du Nil et à

Al Jazirah. Le Juhayna nomade a comporté une famille de tribus qui ont inclus le Kababish, le Baqqara, et le Shukriya. Ils ont été descendus des Arabes qui ont émigré après le treizième siècle dans une région qui s'est étendu de la savane et semi désert à l'ouest du Nil aux collines abyssiniennes à l'est du Nil bleu. Les deux groupes ont formé une série de tribus de cheikhs qui ont succédés les royaumes chrétiens émiettés des Nubiens qui étaient en conflit fréquent entre eux et avec les non Arabes voisins. Parfois, comme au Beja, le peuple autochtone a absorbé les migrants arabes unis. Les familles régnantes de Beja plus tard ont dérivé leur légitimité de leurs réclamations de l'ascendance arabe. Bien que non tous les musulmans dans la région arabe aient parlé, l'acceptation de l'Islam a facilité le processus d'arabisation. Il n'y avait aucune politique de prosélytisme, cependant, et la conversion forcée était rare. L'Islam a pénétré à la région dans une longue période par l'intermariage et les contacts avec les marchands et les colons arabes. L'exemption de l'impôt dans les régions selon la règle musulmane a également prouvé une incitation puissante à la conversion. Après la conquête musulmane de cette zone, en 1276 les souverains Mameloukes de l'Égypte ont donné la Nubie à un suzerain musulman. Les Nubiens eux-mêmes ont converti en Islam graduellement ; la plupart d'entre eux est demeurée chrétienne jusqu'au quinzième ou seizième siècle. Pendant le seizième siècle, les frères religieux musulmans se sont répandus par la Nubie nordique, et l'empire ottoman a exercé sa juridiction par les chefs militaires pendant trois siècles.

Sous le règne de Mohammad Ali et en 1820, qui a régné sur l'Égypte au nom des Ottomans, il a envoyé 4.000 troupes au Soudan pour dégager la région des Mamelouks. L'invasion a eu pour conséquence la règne Ottomane Égyptienne du Soudan de 1821 à 1885 ; le règne a été accompagnée de l'introduction des cours séculaires et d'une grande bureaucratie. Dans les années, 1880 l'élévation du mouvement de Mahdiste, se composant des disciples de Mohammad Ahmad ibn Sayyid Abd Allah, un soudanais qui s'est proclamé le Mahdi ou "le guidé, " ; et lancé un djihad contre les souverains ottomans.

La Grande-Bretagne a perçu le Mahdiste comme menace à la stabilité dans la région et a envoyé le premier Charles George Gordon et alors Herbert Kitchener au Soudan pour affirmer l'autorité britannique.

La conquête britannique a mené à l'établissement du condominium Anglo-égyptien et, au début, à la règle militaire du Soudan, suivie de l'administration civile. La Grande-Bretagne a en grande partie ignorée le Soudan du sud jusqu'à après la Première Guerre Mondiale, laissant les sociétés occidentales de missionnaire pour établir des écoles et des équipements médicaux dans cette région. Après la Première Guerre Mondiale, le nationalisme soudanais, qui a favorisé l'indépendance ou l'union avec l'Égypte, a recueilli l'appui populaire. Reconnaissant l'inévitable, la Grande-Bretagne a signé un accord d'autodétermination avec le Soudan en 1952, suivi de l'accord Anglo-égyptienne en 1953 qui a installé une période de transition de trois ans à l'autonomie.

Le Soudan a proclamé son indépendance janvier 1, 1956

 

Coucher du Soleil sur le Nil

Danseurs Africains
Village Nubien près de Sdeinga

Village près de Dongola

Pyramides de Meroe

Pyramides de Meroe

Statue de Taharka à Tumbus

Attendant le Ferry à Umm Tuyur

Enfants nubiens

Ferry local

Scène de marché à Omdurman

Camp à un village près de Old Dongola
Musée ethnographique

Vieux Dongola

Fresque de Faras

Dervishes à Omdurman

Darb el Arbain

Rue à Khartum

Épices

À l'île Sai
Maison nubienne
Sur la route pour Dongola
Garçons près de Tumbus
Darb el Arbain
Village près de Soleb
Chameaux
Dunes de sable

Scène de marché